Le Cancer du Sein
Le cancer du sein représente une cause de mortalité majeure chez la femme occidentale. Son incidence n'a cessé de croître ces 30 dernières années, mais grâce au dépistage et à l'information aux patientes, la mortalité est en nette diminution.
Epidémiologie : on sait qu'en France ou en Suisse, environ une femme sur quinze va avoir un cancer du sein dans sa vie. Cette incidence frappante doit cependant être corrélée au fait que le carcinome bronchique (cancer du poumon) est en train de le supplanter au triste palmarès du cancer le plus répandu chez le sexe féminin.
Les facteurs de risque pour le cancer du sein ont été démontrés avec une certaine assurance : une exposition accrue aux hormones de type "oestrogènes" (premières règles précoces, ménopause tardive, obésité, substitution hormonale aux oestrogènes), mais aussi une classe socio-économique élevée. En effet, le cancer du sein est beaucoup plus fréquent dans les pays du nord de l'Europe que ceux du Sud et touche le plus souvent les femmes de plus de 50 ans.
Le facteur génétique a été clairement mis en évidence, notamment par les gènes BRCA1 et BRCA2, mais ils entrent en compte dans moins de 10% des cas.
Mécanisme physiopathologique : un cancer est une croissance incontrôlée de cellules. Dans le cadre du cancer du sein, on pense qu'il faut environ dix ans entre la première anomalie cellulaire et une masse décelable (1 cm3), mais on trouve des extrêmes entre 1 et 20 ans.
La tumeur pourra ensuite continuer à croître, mais aussi se propager via des ganglions lymphatiques de la région (aisselle, thorax) et dans les cas avancés, donner des métastases à distance, c'est-à-dire des tumeurs secondaires qui se sont "échappé" par la circulation sanguine et implanté dans d'autres organes (foie et poumon surtout, dans le cas du cancer du sein).
Symptômes et diagnostic : les gynécologues et plus particulièrement les spécialistes du sein (sénologues) se sont particulièrement attachés à l'importance d'un auto-contrôle des patientes (auto-palpation) afin de déceler une masse éventuelle au niveau du sein ou tout autre changement anormal : douleur, retraction de la peau, écoulement au niveau du mamelon...
Cependant, plus de la moitié des cancers du sein sont découverts grâce au programme efficace de dépistage : proposé tous les deux ans aux femmes de plus de 50 ans, il permet au moyen d'une mammographie (radiographie du sein) et d'un examen par un spécialiste de mettre en évidence à un stade précoce la présence d'une tumeur.
Face à une trouvaille suspecte, le médecin décidera de faire une ponction de la masse pour déterminer sa nature si son examen n'a pas suffi, ceci afin de distinguer une tumeur d'une maladie bénigne (adénofibrome, kyste...).
Traitement : s'il s'agit d'une tumeur, il faudra mettre en place une stratégie pour l'enlever et éviter les récidives. Pour cela, une intervention chirurgicale sera nécessaire pour ôter la tumeur (tumorectomie) ou, si sa taille est trop grande, enlever le sein entier (mastectomie) qui pourra être remplacé par un implant dans un deuxième temps.
La détermination d'une invasion au niveau des ganglions sera également effectuée durant l'intervention et ceux-ci, s'ils sont atteints, seront également enlevés. Enfin, une chimiothérapie et une hormonothérapie seront souvent associées pour diminuer les risques de rechute.
Les avancées dans le domaine du diagnostic et du traitement ont permis de réduire de manière drastique la mortalité due au cancer du sein, mais celle-ci est encore passablement élevée. Pour ce qui est de la prise en charge autant psychologique qu'esthétique, elle s'avère essentielle pour ces patientes qui bénéficieront en outre d'un suivi rapproché les premières années après l'opération, afin de déceler les éventuelles récidives.
LIEN : Site du Cancer du Sein (France)
Epidémiologie : on sait qu'en France ou en Suisse, environ une femme sur quinze va avoir un cancer du sein dans sa vie. Cette incidence frappante doit cependant être corrélée au fait que le carcinome bronchique (cancer du poumon) est en train de le supplanter au triste palmarès du cancer le plus répandu chez le sexe féminin.
Les facteurs de risque pour le cancer du sein ont été démontrés avec une certaine assurance : une exposition accrue aux hormones de type "oestrogènes" (premières règles précoces, ménopause tardive, obésité, substitution hormonale aux oestrogènes), mais aussi une classe socio-économique élevée. En effet, le cancer du sein est beaucoup plus fréquent dans les pays du nord de l'Europe que ceux du Sud et touche le plus souvent les femmes de plus de 50 ans.
Le facteur génétique a été clairement mis en évidence, notamment par les gènes BRCA1 et BRCA2, mais ils entrent en compte dans moins de 10% des cas.
Mécanisme physiopathologique : un cancer est une croissance incontrôlée de cellules. Dans le cadre du cancer du sein, on pense qu'il faut environ dix ans entre la première anomalie cellulaire et une masse décelable (1 cm3), mais on trouve des extrêmes entre 1 et 20 ans.
La tumeur pourra ensuite continuer à croître, mais aussi se propager via des ganglions lymphatiques de la région (aisselle, thorax) et dans les cas avancés, donner des métastases à distance, c'est-à-dire des tumeurs secondaires qui se sont "échappé" par la circulation sanguine et implanté dans d'autres organes (foie et poumon surtout, dans le cas du cancer du sein).
Symptômes et diagnostic : les gynécologues et plus particulièrement les spécialistes du sein (sénologues) se sont particulièrement attachés à l'importance d'un auto-contrôle des patientes (auto-palpation) afin de déceler une masse éventuelle au niveau du sein ou tout autre changement anormal : douleur, retraction de la peau, écoulement au niveau du mamelon...
Cependant, plus de la moitié des cancers du sein sont découverts grâce au programme efficace de dépistage : proposé tous les deux ans aux femmes de plus de 50 ans, il permet au moyen d'une mammographie (radiographie du sein) et d'un examen par un spécialiste de mettre en évidence à un stade précoce la présence d'une tumeur.
Face à une trouvaille suspecte, le médecin décidera de faire une ponction de la masse pour déterminer sa nature si son examen n'a pas suffi, ceci afin de distinguer une tumeur d'une maladie bénigne (adénofibrome, kyste...).
Traitement : s'il s'agit d'une tumeur, il faudra mettre en place une stratégie pour l'enlever et éviter les récidives. Pour cela, une intervention chirurgicale sera nécessaire pour ôter la tumeur (tumorectomie) ou, si sa taille est trop grande, enlever le sein entier (mastectomie) qui pourra être remplacé par un implant dans un deuxième temps.
La détermination d'une invasion au niveau des ganglions sera également effectuée durant l'intervention et ceux-ci, s'ils sont atteints, seront également enlevés. Enfin, une chimiothérapie et une hormonothérapie seront souvent associées pour diminuer les risques de rechute.
Les avancées dans le domaine du diagnostic et du traitement ont permis de réduire de manière drastique la mortalité due au cancer du sein, mais celle-ci est encore passablement élevée. Pour ce qui est de la prise en charge autant psychologique qu'esthétique, elle s'avère essentielle pour ces patientes qui bénéficieront en outre d'un suivi rapproché les premières années après l'opération, afin de déceler les éventuelles récidives.
LIEN : Site du Cancer du Sein (France)